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52 % des jeunes envisagent de travailler dans les métiers de l’IA

  • sgenty6
  • il y a 7 jours
  • 4 min de lecture
  • 7 jeunes sur 10 jugent les métiers de l’IA attractifs

  • 68 % des jeunes sont intéressés pour suivre une formation en IA

  • 85 % jugent essentiel que ces formations intègrent des enseignements sur l’éthique de l’IA


Lyon, le 25 novembre 2025 – L’IFOP a dévoilé les résultats d’une enquête menée pour Jedha AI School autour d’un sujet central : la relation des 16–25 ans avec l’intelligence artificielle. Réalisée en octobre 2025 auprès d’un échantillon de 1 000 jeunes, cette étude explore leur usage, leurs attentes et leur vision des métiers liés à l’IA.

Pour Valérie Dmitrovic, directrice générale de Jedha AI School, l’enjeu est clair :« Les jeunes sont des early adopters de l’IA. Ils jouent un rôle moteur dans la diffusion de ces technologies en France et offrent un aperçu de la manière dont l’IA s’installera dans notre quotidien dans les années à venir. Nous voulions également comprendre leur perception des métiers de l’IA : que savent-ils de ces professions, perçoivent-ils les opportunités, souhaitent-ils se former et dans quelles conditions ? »


Une génération deux fois plus utilisatrice d’IA que l’ensemble de la population française


L’un des enseignements majeurs de l’enquête concerne l’usage très élevé des outils d’IA générative chez les jeunes.Selon l’étude, 89 % des 16–25 ans ont déjà utilisé un outil d’IA générative (comme ChatGPT, Grok, Gemini, Perplexity ou Claude), soit deux fois plus que dans l’ensemble de la population française, où ce taux atteint 43 %.


L’intégration de l’IA dans leurs routines est également plus marquée :

  • 73 % des moins de 25 ans l’utilisent chaque semaine, contre 22 % pour la population générale ;

  • 25 % des jeunes l’utilisent quotidiennement.


Une technologie perçue comme utile et orientée vers la productivité


La génération Z adopte l’IA avant tout pour son utilité : 82 % des jeunes interrogés la considèrent utile, notamment pour gagner en efficacité dans leurs tâches quotidiennes, scolaires ou professionnelles.

Ce sentiment d’utilité augmente encore chez ceux qui utilisent l’IA le plus intensément :

  • Parmi les utilisateurs quotidiens, 79 % jugent l’IA “très utile”,

  • contre 38 % lorsqu’on observe l’ensemble des jeunes.

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Plus d’un jeune sur deux voit dans l’IA une source d’opportunités


L’étude met en lumière un rapport ambivalent mais dynamique entre les 16–25 ans et l’arrivée de l’intelligence artificielle dans le monde du travail. 53 % des jeunes perçoivent l’IA comme une opportunité, notamment grâce à la création de nouveaux métiers, tandis que 47 % y voient une menace pour l’emploi.


Pour Valérie Dmitrovic, ce positionnement révèle un comportement d’adaptation rapide :« Les jeunes voient dans l’IA une source d’opportunités et se montrent prêts à s’adapter pour en tirer parti. Ce décalage illustre un réflexe de survie professionnelle. Conscients que l’IA va transformer, voire menacer certains emplois, ils considèrent que leur meilleure stratégie est de se positionner du côté des concepteurs plutôt que des impactés. »


Des métiers encore mal identifiés, mais massivement attractifs

Les métiers de l’IA, bien que souvent méconnus, suscitent un réel engouement.Selon l’étude :

  • 70 % des jeunes les jugent attractifs pour leur avenir professionnel, dont 17 % les trouvent très attractifs.

  • 52 % envisagent de travailler un jour dans ce domaine, et 11 % en ont déjà fait leur projet professionnel.


Parmi les professions de l’IA, ce sont les métiers liés aux infrastructures techniques qui attirent le plus (32 %). Ce choix repose sur des compétences que l’IA automatise encore difficilement, ce qui en renforce la valeur sur le marché du travail.


Mais cet intérêt croissant s’accompagne d’un manque d’information.Seuls 31 % des jeunes déclarent bien connaître les métiers de l’IA, quand 50 % n’en ont qu’une idée vague.Parmi ceux qui ne souhaitent pas se former, 31 % citent le manque d’informations comme raison principale.


Une forte demande de formation en IA


La jeunesse française perçoit clairement les perspectives professionnelles offertes par l’intelligence artificielle. 68 % des 16–25 ans se déclarent intéressés par une formation en IA, et 66 % privilégient des formats courts et pratiques, leur permettant d’intégrer l’IA dans leur métier sans ambitionner une expertise complète.


L’existence d’écoles spécialisées en intelligence artificielle est désormais mieux intégrée : 56 % des jeunes savent que de telles écoles existent en France, et 33 % se disent prêts à en rejoindre une, notamment des structures comme Jedha AI School.


Selon Valérie Dmitrovic, cette dynamique repose sur un pragmatisme lucide :« L’intérêt de la génération Z pour l’IA découle avant tout de la transformation attendue du marché du travail, plus que d’une véritable passion pour ces technologies. »


Les motivations professionnelles dominent :

  • 37 % veulent acquérir des compétences utiles pour l’avenir.

  • 23 % cherchent à se démarquer sur un marché du travail plus compétitif.

  • 14 % souhaitent lancer un projet entrepreneurial.


La nécessité d’intégrer l’éthique de l’IA dans les formations

Si les jeunes sont ouverts à la formation, plusieurs obstacles freinent leur mise en mouvement. Le premier d’entre eux concerne les risques éthiques liés à l’IA, cités par 22 % des jeunes, et même 43 % parmi ceux qui refusent toute formation.


Cette vigilance génère des attentes très fortes :85 % des jeunes estiment essentiel que les formations en IA incluent un module sur l’éthique.


D’autres freins, plus pratiques, apparaissent ensuite :le coût ou la durée des formations, le manque de débouchés clairement identifiés, et le manque d’informations sur les métiers de l’IA (tous autour de 16 %).La technicité perçue des métiers arrive finalement en quatrième position, citée par 13 % des jeunes.


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